La Tunisie commémore le 26 juin, la journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture dans un contexte politique des plus inquiétants. Alors que la démocratie tunisienne est au bord du précipice avec des pouvoirs législatif et judiciaire mis entre parenthèse, l’appareil sécuritaire tourne à plein régime. Près d’un an après l’activation de l’état d’exception, le bilan est sans appel : la violence institutionnelle est toujours là, à la faveur d’une impunité qui demeure prédominante.
Agressions dans des lieux publics à des fins punitives par des agents de police agissant dans le cadre de leurs fonctions ou même à la suite d’une dispute d’ordre privée, torture ou mauvais traitements en garde à vue pour obtenir des aveux, violences en prison, passage à tabac ou harcèlement en raison de l’orientation sexuelle, des croyances religieuses supposées ou de l’activisme en faveur des droits humains… les figures de la violence institutionnelle sont diverses et les victimes nombreuses.
Elle peut toucher n’importe qui, n’importe où, n’importe quand.
Nous appelant à une mobilisation citoyenne.
Appel à une mobilisation citoyenne pour en finir avec la torture
Timeline juin 2021-juin 2022 : retour sur un an de violence institutionnelle
Youssef – agressé à cause d’une grève de la faim
Tarek – A la merci de ses geôliers
Badr – Vous osez porter plainte contre la police !
Samira – Le fichage, un outil de répression massif
Cinq femmes transgenre – Punies pour leur identité de genre
Mohamed – une peine sans condamnation et sans fin