SAMIR BLIDI

Accusé d’appartenance au mouvement de tendance islamique, Samir Blidi a été emprisonné, une première fois en 1987, puis en 1992 et ensuite en 1993, quand on l’a fait sortir, délibérément, de la salle de classe au milieu du cours. Il a été emprisonné, après avoir subi un interrogatoire de quatre mois, dans les geôles du Ministère de l’Intérieur. Même après sa libération, son calvaire a continué à cause du contrôle administratif et du blocage de sa vie privée quotidienne, chose qui lui a coûté une incarcération sociale d’une durée de 17 ans.
Samir souffre encore de l’impact provoqué par la torture physique et psychologique, ainsi que des troubles de sommeil qui lui causent des cauchemars épouvantables, surtout à propos des copies d’examen de ses élèves qui n’ont jamais été rendues.
A présent, son seul espoir est de pouvoir les rencontrer un jour et leur rendre leurs copies d’examen et leurs notes.