SAMI

« Le juge d’instruction a refusé de noter les traces de coups dans le procès-verbal. »
Sami, soupçonné d’activités terroristes, est arrêté le 20 août 2014 puis conduit dans les locaux de la police judiciaire antiterroriste de L’Aaouina.
Il y est torturé pendant les trois premiers jours de sa garde à vue.
Le sixième jour, il est présenté devant un juge d’instruction du Tribunal de première instance de Tunis qui, grâce à la persévérance des avocats, accepte de consigner les allégations de torture du prévenu mais refuse de noter les traces de coups dans le procès-verbal « au motif qu’il n’est pas médecin ».
Sami est encore en détention provisoire à l’heure actuelle et sa plainte pour torture n’a pas avancé.