ADEL ACHOUR

Il a été détenu dans l’un des postes de sécurité à Kairouan pour appartenance à une mouvance islamique non autorisée. Après sa détention, il est passé par plusieurs phases de torture et d’interrogatoire.
« Après ma détention, on m’a déshabillé et privé de me défendre. Ils se sont succédé pour me violenter avec un instrument communément connu sous le nom de « shromba », ce qui a laissé des traces indélébiles sur mon corps ».
« Ma torture ne s’est pas limitée aux passages à tabac, à l’humiliation, et tout ce que j’ai enduré derrière les barreaux, mais ceci a inclus ma femme qui était humiliée devant moi pour m’obliger à reconnaître un crime que je n’ai jamais commis ».
Adel avait purgé une peine de dix ans en prison entre les prisons de Sousse et celle de Kairouan. Après sa sortie de prison, on lui a interdit de travailler comme pharmacien et fut assigné à résidence. Ils sont allés jusqu’à lui interdire de fréquenter le café du coin.